On ne va pas vous mentir, le Labo est actuellement en rendement faible, un manque effroyable de SP sur nos paillasses sans doute, et des crédits en berne qui nous empêche de couvrir tout ce qui sort. Ca tombe plutôt bien d’ailleurs, puisque les éditions Baleine font une entrée en force avec trois romans solides et qu’ils ne sont pas bégueules, eux, en matière d’échantillons gratuits. Donc, ce coup-ci, c’est quasiment un spécial Baleine (et ça n’a rien d’un faillotage – oui, j’en entends déjà qui prétendent qu’on fait de la lèche parce que c’est l’éditeur du prochain roman du patron).

Cette semaine, nous vous proposons au menu des réjouissances, la ressorti d’un grand américain oublié, Julius Horwitz et son effroyable Natural enemies. Un jeune premier, bordelais mais il n’y peut rien, ça arrive à des gens très bien, Yvan Robin, avec un poème noir La disgrâce des noyés. Enfin, Nick Gardel qui publie un Poulpe d’excellente tenue dans une Alsace en désagrégation. Et pour finir sur LE bouquin le plus attendu de la rédaction en cette fin d’année : le dernier Tim Dorsey ou comment Serge A. Storm colle le bourbier à Miami. Pour le dessert, nous vous proposons la dernière activité non salariés de Sébastien Gendron qui se lance dans le podcast fabrication maison avec le premier épisode des Chroniques de la baignoire. Voilà, c’est à peu près tout. Comme quoi, même en bas régime, on ne chôme pas vraiment.